
|
[Accueil][Actualité][Le Club][Downloads][Anti-OM][Forum Paris][Livre d'Or][Liens][Contact] 
|
PSG
|
0 - 0
|
Bastia
|
|
samedi 02 Août
2003 Championnat |


Paris se met à l’allure d’été
Sans une seule de ses recrues estivales, le premier Paris d’Halilhodzic a
été un modèle de prudence. Avec cinq défenseurs, l’entraîneur parisien a
certainement voulu un peu rassurer dans les rangs de cet effectif qui,
logiquement, se cherche encore. Il n’y a pas eu de but donc, pas plus que de
nouvelles têtes, mais on ne chasse aussi facilement quelques vieux démons.
Au Parc des Princes
Si la prudence a guidé les premiers pas d’Halilhodzic, un premier constat
s’impose : il n’y a rien perdu autant qu’il n’y a rien gagné. En se passant même
de la moindre recrue de l’intersaison – ce qui est historique en soi pour le PSG
– c’est avec une majorité d’hommes de l’exercice passé qu’il avait choisi de
s’offrir à son nouveau public. Pour mieux les ressusciter ? Allez savoir.
Halilhodzic a donc opté pour la prudence. Jusqu’au dernier instant le
premier technicien parisien a mûrement réfléchi des choix stratégiques qui
évidemment ne s’inscriront pas dans la durée.
Sans Pierre-Fanfan, présent par ailleurs dans les tribunes aux côtés du
Lillois Abidal, ni son artilleur en chef, Pauleta, l’entraîneur parisien sait
qu’il doit « soigner le départ ». Ceci peut expliquer cela. Reste que l’on
attend toujours un peu plus de Paris, plus encore lorsqu’il se dévoile aux yeux
des siens. Mais de tout cela Bastia n’en prend pas ombrage, bien au
contraire, et en invité de la première heure les Corses offrent même les
premiers coups d’accélérateur à l’électroencéphalogramme du jour.
Après que le capitaine Battles trouve en Hadji un bon relais pour
dévier à Ben Saada, ce dernier oblige Alonzo à un premier arrêt reflex dans ses
seize mètres, heureusement pour Paris, le jeune attaquant corse était sur son
mauvais pied (10e). La deuxième alerte arrive sur un bon coup-franc situé à
l’entrée de la surface. Maurice qui est parvenu à se retourner devant
El-Karkouri offre à Battles l’occasion de tourmenter Alonzo, mais son tir est
dévié par le mur parisien (19e). Alors si Paris n’a pour le moment pas
offert de quoi se faire se lever de son siège, il n’empêche que la détermination
dont fait preuve la formation d’Halilhodzic retse un gage d’espoir. Et ce Paris
combattant commet même deux fois plus de fautes que Bastia (14 contre 7 en
première période). Mais tout cela ne paye pas encore, et il s’en faut d’un poing
bien ferme que El-Karkouri ne prenne Alonzo à contre-pied après avoir dévié un
centre de Vanney (27e).
Ce qui manque d’être un mauvais coup du sort ranime certaines vertus
jusqu’alors absentes. Et dans la même minute de jeu, c’est une reprise de volée
d’Ogbeche qui échauffe les gants neufs de Penneteau, après que Diawara, dos au
but, lui ait parfaitement remis de la poitrine. L’éclair, croit-on, peut
redonner des couleurs à Paris, mais là encore on se trompe. Car ce sont deux
anciens parisiens qui vont donner le tournis à Paris l’espace d’une seconde.
Comme il a franchi les Alpes, Cauet remonte à grandes enjambées le ballon au
milieu du terrain. En appui, il trouve Maurice qui échappe à ses gardes pour
s’en aller battre Alonzo à bout portant. Mais l’un des assistants de Monsieur
Auriac le considère hors-jeu, si bien que le but est tout de suite invalidé
(35e). Paris s’en sort bien. Exactement comme Penneteau qui est bien content de
voir le tir d’Ogbeche dévié par une tête croisée de Diawara, filer doucement à
gauche de son poteau (41e).
Aucun tir cadré en deuxième
mi-temps !
Si le dernier quart d’heure montre quelques signes encourageants, la
deuxième période ne sera pas du même acabit. Pour preuve, cette terrible
statistique : aucun tir cadré au terme de ces dernières quarante-cinq minutes.
C’est dire que Bastia qui pourtant n’a jamais gagné au Parc est passé près de
réussir un joli exploit. Mais il n’en sera donc rien, car les filets ne
trembleront pas. Les tentatives corses (un seul tir cadré dans la période) ne
répondant que peu aux atermoiements parisiens. C’est dire qu’il s’agissait bien
d’une première. Il y aura bien une première reprise de Ben Saada (52e) pour
égayer ce début de deuxième période, mais pour les secousses cardiaques faudra
repasser. Déhu (tir lointain, 58e), Paulo Cesar (enchaînement contrôle-frappe,
67e) et surtout Fiorèse bien lancé par Reinaldo – le Brésilien a fait une bonne
entrée en jeu – qui ne pourra bien armer son tir sous la pression de Saveljic
(74e). La confusion, voilà le mot qui définit le mieux ce qu’il restera
d’occasions à inscrire au tableau de chasse corse et parisien.
C’est donc à une allure estivale, comme l’avait imaginé cette semaine
l’entraîneur parisien, que sa troupe a rendu sa première copie. Loin d’être
emballant, le rendu a confirmé que la préparation d’avant saison pesait dans les
jambes, et qu’il faudra encore un peu de patience avant d’y retrouver ses
petits. Mais rien d’inquiétant donc, la mention « peut mieux faire » fera
office de léger avertissement en même temps qu’elle rassure sur les capacités de
l’élève parisien. La route est encore longue, la patience et la travail seront
ses meilleurs alliés. Et puis, la rentrée des classes n’a fait que sonner.
José Carlin PSG-Bastia : 0-0 (0-0). Arbitre : M.Auriac. But(s) :
Aucun. Avertissement(s) : Cauet (15e) pour Bastia.
PSG : Alonzo - Paulo Cesar (Cana, 83e), Potillon, Déhu, El Karkouri,
Heinze, Mendy - J. Leroy (Reinaldo, 73e) - Diawara (Touré, 73e), Fiorese,
Ogbeche. Entr. : Halilhodzic.
Bastia : Penneteau - Ferreira, Saveljic, Uras, Vanney - Battles (Née,
79e), Cauet, Diarra, Hadji - Ben Saada (Gourvennec, 67e), Maurice. Entr. :
Gili.
www.psg.fr

[Accueil][Actualité][Le Club][Downloads][Anti-OM][Forum Paris][Livre d'Or][Liens][Contact]
Copyright (c) 2003 Psgforcer. Tous droits réservés.
Optimisé 1024x768
|